Mot du Président Fondateur
Le monde est un système écologique-socio-économique complexe, interconnecté et infini, mais nous le traitons comme s’il était divisible, séparable, simple et limité. L’homme élément de ce monde est un être non moins complexe, avec un psychisme clivé, qui n’est jamais pleinement en harmonie, une machine non triviale. Ce monde change également et change vite, la nature, les modes et les relations de travail changent ; l’attachement, le détachement et les pertes qu’il induit, le deuil d’un être cher, la perte d’un travail. Comme changent, de façon majeure, les rapports entre travail et l’ampleur des problèmes d’insertion et d’exclusion à partir des compétences, la gestion moderne de nos organisations et l’implication des changements qu’elle engendre. Faut-il s’étonner que la formation change elle aussi profondément : dans ses finalités et ses ambitions, dans ses formes et ses outils, dans ses structures, dans l’exercice de ses métiers… ? (Cela concerne la formation continue, l’éducation initiale et les rapports qu’elles entretiennent, la formation dans le milieu médical, économique et social. Cette formation doit-elle être axée sur le développement des compétences collectives ? Devons nous parler de gestion par les compétences ou gestion des compétences ?) Quel type de formation adoptée pour le développement des compétences des Hommes afin d’atténuer les guerres et les catastrophes?